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La Monnaie royale canadienne va tester le système de paiement « MintChip »
MintChip pourrait révolutionner la façon dont les Canadiens paient leurs achats, si jamais la Monnaie royale le lance.

La Monnaie royale canadienne devrait commencer à tester son système de paiement électronique MintChip d'ici la fin de l'année, selonrapportsLes ingénieurs en logiciel de la Monnaie commenceront à piloter le système comme un nouveau moyen de payer des biens et des services à l'aide de téléphones intelligents et d'autres appareils.
Annoncé en avril 2012, MintChip n'est T une monnaie virtuelle. Il s'agit plutôt d'un mécanisme permettant de détenir électroniquement des dollars canadiens – et potentiellement d'autres devises – sous forme de monnaie numérique transférable entre participants. Le concept est resté dans l'ombre, sans aucun événement notable depuis la fin, il y a 18 mois, d'un concours de développeurs visant à encourager l'innovation de tiers autour de MintChip.
Mais aujourd'hui, le directeur de la Monnaie royale, Marc Brûlé, estoccupé à donner des interviews, apparemment conçu pour susciter l'intérêt pour l'idée. La Monnaie travaille déjà sur la version 2.0 de ce concept, encore non implémenté.
MintChip utilise une puce de silicium pour stocker la valeur, mais contrairement au Bitcoin, la valeur est créée numériquement par la Monnaie, tout comme les pièces sont frappées physiquement. Cette valeur est ensuite transmise à des courtiers, qui effectuent les transactions avec les consommateurs et les entreprises.
Les personnes achetant des jetons auprès de courtiers les chargeront sur une puce dotée d'un ID unique. Pour effectuer un paiement, spécification Indique qu'une puce réceptrice peut éventuellement Request le paiement, en envoyant son ID unique à la puce émettrice, ainsi que le montant à payer. Elle peut également inclure des informations telles qu'une annotation textuelle décrivant l'achat et une URL de destination pour le paiement.
La puce émettrice génère ensuite un message de valeur, chiffré par une signature numérique. Ce message contient la valeur transférée et d'autres informations. À réception, il est vérifié à l'aide du certificat public de l'expéditeur, puis chaque puce est débitée et créditée pour refléter la transaction.
Pour éviter les doublons, la spécification MintChip exige également l'envoi d'un défi. Ce défi est suffisamment complexe pour qu'un même ONE ne soit jamais envoyé deux fois au même destinataire lors d'un transfert du même montant.
Les dispositifs MintChip peuvent être intégrés à des téléphones, des clés USB, des portefeuilles, des ordinateurs portables ou des tablettes. Le système permet également d'héberger des comptes MintChip, stockant de la valeur en ligne auprès d'un fournisseur de services tiers.

La spécification offre des possibilités intéressantes. ONEun des champs du message de valeur est un code de devise. « 1 » indique le dollar canadien, qui, selon la spécification, est le ONE utilisé actuellement. Mais cela ouvre potentiellement la possibilité d'utiliser d'autres devises. Le degré d'ouverture dépendra de la manière dont la spécification sera finalement publiée et de la mainmise de la Monnaie royale canadienne sur elle.
Pour l'instant, cela reste inconnu. « MintChip reste un projet de R&D dont nous continuons de tester et d'affiner la Technologies et l'analyse de rentabilité. Par conséquent, nous ne sommes pas en mesure de commenter sa future commercialisation », a déclaré Alex Reeves, porte-parole de la Monnaie royale, interrogé sur une date de lancement. « Il convient également de noter que la Monnaie ne compare pas sa Technologies à d'autres solutions de paiement numérique, préférant se concentrer sur ses caractéristiques uniques en tant que forme de monnaie numérique, émise par le dépositaire de confiance d'un système monétaire national. »
Il a ses détracteurs. Notre propre Jon Matonis acommenté ailleurssur la nature centralisée du projet MintChip, qui maintient le contrôle de la Monnaie. D'autres ont des préoccupations similaires.
« Il n’y a aucune chance que cela autorise des transactions illimitées entre des parties privées où que ce soit dans le monde », a déclaré Erik Vorhees dans un communiqué.Publication Reddità propos de la monnaie. Vorhees est le fondateur de SatoshiDice, une société à succès (qu'il a vendue cette année) etCoinapult, un site permettant aux résidents américains et canadiens d'envoyer des bitcoins par courriel et par SMS. Il a averti :
« Il y aura des limites, il y aura des enregistrements de comptes et il y aura une surveillance des banques, des hôtels de la monnaie et du gouvernement. »
Néanmoins, le Canada semble avoir besoin de nouveauté. En 2011, un rapport (http://paymentsystemreview.ca/wp-content/themes/psr-esp-hub/documents/rf_eng.pdf) produit par le Groupe de travail sur l'examen des systèmes de paiement, un organisme d'examen mandaté par le gouvernement, soulignait la nécessité d'une réforme des paiements au Canada. Selon l'organisme d'examen, quelque 27 pays de l'UE et de la région BRIC devançaient largement le Canada dans la transition vers les paiements numériques. « Même le Pérou et la Roumanie » étaient en avance sur le pays, a-t-il ajouté.
Une modernisation en profondeur du système de paiement pourrait permettre à l’économie canadienne d’économiser jusqu’à 2 % du PIB en gains de productivité, soit 32 milliards de dollars par an, suggère le rapport.
« Les consommateurs… souhaitent de plus en plus payer leurs achats en ligne, mais ont trop souvent des choix limités », a-t-il souligné, ajoutant :
« Ils souhaitent également payer leurs factures en ligne, mais découvrent que le traitement prend plusieurs jours, ce qui entraîne souvent des frais de retard injustifiés lorsque les transactions ne sont pas réglées dans les délais. »
Les Canadiens peuvent actuellement utiliser Interac pour les virements par débit en ligne et en personne, et Visa Paywave ou Mastercard Paypass permettent des paiements en un seul geste. Le service de paiement Google Wallet n'est pas encore autorisé au pays.
Danny Bradbury
Danny Bradbury has been a professional writer since 1989, and has worked freelance since 1994. He covers technology for publications such as the Guardian.
