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Les « bons d'anonymat » pourraient limiter la Politique de confidentialité des CBDC, selon un rapport de la BCE
Les banquiers centraux européens ont développé un « bon d'anonymat » pour offrir aux utilisateurs potentiels de CBDC une Politique de confidentialité limitée dans leurs transactions de détail.
La Banque centrale européenne (BCE) réfléchit à la logistique d’une hypothétique monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Révélé mardi dans unrapport de la BCELes banquiers centraux européens ont développé un « bon d'anonymat » pour offrir aux utilisateurs potentiels de CBDC une Politique de confidentialité limitée dans leurs transactions de détail.
Le « nouveau concept novateur » de la BCE vise à combler deux forces contradictoires dans le paysage des paiements numérisés : le désir des Européens de transactions privées et la demande des régulateurs en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (AML).
« La numérisation en cours de l'économie représente un défi majeur pour l'écosystème des paiements, exigeant qu'un équilibre soit trouvé entre l'autorisation d'un certain degré de Politique de confidentialité dans les paiements électroniques et la garantie du respect des réglementations visant à lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (réglementations AML/CFT) », indique le résumé du rapport.
Les bons d'anonymat, délivrés à tous les titulaires de compte à un « intervalle régulier », quel que soit le solde de leur compte, pourraient être échangés sur une base individuelle pour protéger leurs transactions, indique le rapport.
Dans le cadre du système proposé, si ALICE souhaite envoyer anonymement des jetons CBDC à Bob, ALICE doit détenir un nombre équivalent de bons d'anonymat. Les transactions anonymisées échapperaient à l'examen de l'Autorité de lutte contre le blanchiment d'argent (AML) proposée par la BCE, l'intermédiaire examinant toutes les transactions.

Cependant, si ALICE ne dispose pas de suffisamment de bons, elle ne peut pas effectuer de transaction anonyme. La BCE a indiqué que les bons ne sont pas transférables entre particuliers, qu'ils sont « limités dans le temps » et qu'ils sont émis en lots limités par l'Autorité de lutte contre le blanchiment d'argent.
Les bons anonymes, précise le rapport, « ne sont qu'un outil technique permettant de limiter le montant de CBDC pouvant être transféré anonymement. Cela signifie que les limites imposées aux transferts anonymes de CBDC peuvent être appliquées sans enregistrer le montant de CBDC dépensé par un utilisateur, protégeant ainsi sa Politique de confidentialité. »
Dans un tweet, la BCE a salué ses recherches comme la preuve que les préoccupations en Politique de confidentialité et les exigences réglementaires peuvent coexister dans une CBDC :
Our latest research shows that it is possible to build a simplified payment system for central bank digital currencies. Such a system would safeguard users’ privacy for low-value transactions while ensuring that higher-value transfers are subject to anti-money laundering checks.
— European Central Bank (@ecb) December 17, 2019