Partager cet article

Le régulateur français exige que les plateformes d'échange de Bitcoin s'enregistrent

Le régulateur bancaire français entend traiter les échanges de monnaies numériques comme n'importe quel autre service de paiement.

L'Autorité de contrôle prudentiel et de surveillance (ACP)ACPR), qui réglemente les banques du pays, a publié une déclaration clarifiant le statut du Bitcoin et des échanges de Bitcoin dans le pays.

En plus de la liste standard de préoccupations et d'avertissements, le régulateur souligne que toute personne exploitant une bourse de Bitcoin en France doit disposer d'une licence.

La Suite Ci-Dessous
Ne manquez pas une autre histoire.Abonnez vous à la newsletter Crypto Long & Short aujourd. Voir Toutes les Newsletters

L'ACPR a désormais adopté la position selon laquelle l'intermédiation dans la vente ou l'achat de bitcoins, ou la réception de fonds pour transférer des bitcoins, exige que le vendeur soit traité comme tout autre service de paiement. Cela signifie que toute plateforme d'échange devra être agréée par l'ACPR en tant que prestataire de services de paiement.

L'autorité a également rappelé au public que l'Autorité bancaire européenne (ABE) avait déjà émis des avertissements publics concernant les monnaies numériques. Les préoccupations portent notamment sur le manque d'autorité réglementaire et de protection en cas de défaillance d'une plateforme d'échange ou d'un autre service lié au bitcoin, les risques liés au stockage de bitcoins sur un ordinateur et l'absence decadre juridique protecteur, une forte volatilité, un risque d’abus par des criminels et d’éventuelles implications fiscales.

Le régulateur souligne que les plateformes d'échange qui acquièrent ou vendent des bitcoins contre monnaie légale doivent fairetransactionspar l'intermédiaire d'un prestataire enregistré, tel qu'un établissement de crédit, un établissement de paiement ou un établissement de monnaie électronique.

Cette déclaration publique ne change pas grand-chose pour les utilisateurs de Bitcoin en France, qui ne seront pas concernés. Cependant, ceux qui envisagent d'ouvrir une plateforme d'échange en France devront d'abord s'inscrire.

L'ACPR a souligné qu'elle avait été incitée à faire cette déclaration à la lumière des récents Événements criminels, principalement aux États-Unis, et du risque de fraude, de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme associé aux instruments financiers anonymes comme les monnaies numériques.

Image de la banquevia Shutterstock

Nermin Hajdarbegovic

Nermin a débuté sa carrière comme artiste 3D il y a vingt ans, mais il s'est ensuite tourné vers la technologie GPU, le commerce et tout ce qui touche au silicium pour plusieurs sites technologiques. Diplômé en droit de l'Université de Sarajevo, il possède une vaste expérience en veille médiatique. Pendant son temps libre, il s'intéresse à l'histoire de la Guerre froide, à la politique et à la cuisine.

Picture of CoinDesk author Nermin Hajdarbegovic