Les cartes de crédit n'ont pas évolué avec Internet. Voici l'arrivée du Bitcoin.

La carte de crédit a une longue histoire. ONEune des premières versions du plastique était en fait fabriquée à partir de tôle. On l'appelait la Charga-Plate, développé en 1928Elle était délivrée aux clients fréquents par les commerçants de la même manière que les grands magasins distribuent aujourd'hui des cartes de crédit.

Pour enregistrer une transaction, un commerçant plaçait la Charga-Plate dans un appareil permettant de poser un bordereau de paiement papier dessus. Un ruban encreur était ensuite passé sur le papier, créant ainsi un enregistrement de la vente.

Cette méthode de traitement des cartes de crédit a été utilisée pendant des années jusqu'à l'avènement de la révolution numérique. Par la suite, les lecteurs de cartes électroniques ont pu exploiter les informations issues du passage des bandes magnétiques dans une machine, facilitant ainsi la tenue des registres.

Puis Internet est arrivé. Il T les espèces, mais uniquement les informations de paiement par carte de crédit ou de débit. Les sociétés émettrices de cartes de crédit n'ont T fait évoluer leur produit au même rythme qu'Internet ; elles l'ont quasiment conservé. Cela a engendré de nombreux problèmes qui prouvent à quel point la carte de crédit est devenue obsolète.

Frais de transaction

À l'ère d'Internet, l'un des principaux défis réside dans la manière dont les entreprises de médias monétisent cette nouvelle plateforme. La publicité y joue un rôle majeur, mais son efficacité à long terme est remise en question.

Certes, le commerce électronique est un moyen efficace de générer des revenus sur le Web. Mais payer de petites sommes pour du contenu multimédia s'avère beaucoup plus difficile.

Considérez la situation difficile de nombreuses entreprises de médias qui n'ont pas anticipé l'ère numérique. S'il existait un moyen simple pour elles d'accepter de petits paiements pour leur contenu, elles le feraient.

Mais les cartes de crédit ne le permettent T facilement. De nombreux processeurs facturent des frais de 0,30 $, plus un pourcentage sur le montant total de la transaction. Et les processeurs de paiement considèrent souvent une microtransactioncomme un paiement de moins de 5,00 $, mais cela ne semble vraiment pas du tout « micro ».

Les sociétés de traitement de cartes de crédit doivent générer des revenus sous forme de frais de transaction. C'est leur métier.

Mais leur modèle actuel pour les petits paiements est obsolète. On le constate lorsqu'on se rend dans un magasin qui facture des frais pour un certain seuil de transaction, par exemple pour moins de 5 $.

Dans un monde où l’argent liquide se fait rare à mesure que de plus en plus de personnes préfèrent le plastique, les sociétés de cartes de crédit doivent Guides à s’adapter à un nouveau modèle de frais, ou être dépassées par des monnaies numériques comme le Bitcoin.

Politique de confidentialité

Un autre problème des cartes de crédit réside dans la quantité d'informations qu'elles contiennent. Les entreprises cherchent de plus en plus à accroître leurs revenus en collectant des informations sur les achats.

La théorie veut que ces informations leur permettent d'obtenir des informations sur leurs clients, ce qui les aidera à vendre davantage de biens et de services. Plus de biens et de services peuvent se traduire par une augmentation du chiffre d'affaires, ce qui satisfait les actionnaires.

Le problème est que de nombreux clients ne souhaitent T que ces informations soient transmises à d’autres entreprises qui pourraient alors essayer de les inciter à acheter des produits et services supplémentaires.

Pourtant, les fournisseurs de cartes de crédit ont déjàont vendu aux annonceurs des informations sur les achats par carte de crédit, un véritable trésor de données que les spécialistes du marketing peuvent exploiter.Washington Posta déjà signalé que les entreprises ont des surnoms pour classer les clients :

Chaque fois que vous achetez avec une carte de crédit, vos informations sont stockées et évaluées<a href="http://t.co/mvY3HO77uk">http:// T.co/mvY3HO77uk</a> via @jurylady5

— cinnamon_carter (@cinnamon_carter)26 décembre 2013

Les consommateurs n'ont guère le choix en la matière. Après tout, comment payer sur Internet sans carte de crédit ?

Une entreprise, appelée Masque-moi, permet aux utilisateurs de créer des numéros de carte de crédit jetables lors de leurs achats en ligne. Mais cette méthode est chronophage.

De nombreux commerçants acceptent PayPal lié à un compte bancaire, mais beaucoup sont encore mal à l'aise avec un LINK direct vers leurs données bancaires.

Fraude

La fraude à la carte de crédit demeure un problème. En fait, elle existe depuis les années 1990, alors qu'AOL n'existait même T . confirmation des numéros de carte de crédit au moment de la vente.

Vinny Lingham, PDG du fournisseur de cartes-cadeauxGyft, doit constamment faire face à des arnaqueurs à la carte de crédit. Il a régulièrementa déclaré au public lors Événements où il prend la parole que son entreprise ne constate aucune fraude en acceptant le Bitcoin comme moyen de paiement.

Pourtant, Gyft doit lutter quotidiennement contre la fraude à la carte de crédit.

Les cartes-cadeaux permettent aux voleurs de transférer la valeur de cartes de crédit volées vers un produit apparemment plus légitime. Pour le consommateur, cela se traduit par des coûts plus élevés, à tous les niveaux, en raison de ces escroqueries.

Les récentes nouvelles concernant le vol par Target des données de paiement de plus de40 millions de cartes de crédit/débitmet également en évidence ce problème.

Le fait que tant d’informations aient été volées montre à quel point le système actuel est fragile.eWeekIl a été signalé que la bande magnétique des cartes de crédit constituait la vulnérabilité de Target.

Le #Cible Cette faille de sécurité aurait pu être évitée si l'entreprise avait apporté une modification à ses lecteurs de cartes. <a href="http://t.co/QCG2GwF9QK">http:// T.co/QCG2GwF9QK</a>

— Wayne Rash (@wrash)26 décembre 2013

Richard Crone, consultant en paiement,a récemment informé PaymentsSource du piratage:

« Si le secteur des paiements partait de zéro aujourd’hui, ONE ne transmettrait les informations de paiement réelles via le point de vente. »

Conclusion

Les cartes de crédit n'ont pas été conçues pour le monde numérique actuel. Elles ont plutôt été adaptées pour devenir la norme que nous utilisons pour effectuer des achats en ligne.

Nous n'avons même T besoin de cartes pour acheter en ligne ; c'est pourquoi les monnaies numériques comme le Bitcoin sont si prometteuses. Pourtant, aux yeux des banques et des sociétés de traitement des cartes de crédit, elles posent problème.

Les banques mettent en garde contre les dangers du Bitcoin car les gens connaissent déjà les dangers des banques et recherchent des choix.





– AndreasMANtonopoulos (@aantonop) 26 décembre 2013

Le secteur des paiements n’aura peut-être pas d’autre choix que de repartir de zéro.

De nombreuses sociétés de cartes de crédit se rendent désormais compte quepaiements mobiles et sans contactreprésentent l'avenir. Pourtant, la perspective que des informations personnelles soient vendues, voire piratées de manières nouvelles et variées, constitue toujours une menace dans ce nouveau paradigme.

C'est pourquoi les qualités disruptives du Bitcoin pour les banques devraient être considérées comme une opportunité plutôt qu'une menace. C'est une proposition de valeur pour les commerçants qui marre des rétrofacturations.

Il peut s’agir d’une méthode de paiement plus privée que celle proposée actuellement par les sociétés de cartes de crédit.

Le fait est qu’il y aura toujours ce risque defraude ou vol. Mais en tant que méthode d'achat, le Bitcoin devrait être considéré comme un cadre innovantqui pourrait avoir plus de succès que les options de paiement actuelles sur Internet.

Terminal de carte de créditvia Shutterstock